Letra de Abel Mario Aznar
Letra de Riel
Traducido por Henry Deluy, en la publicación «Tango: une anthologie». Ed.
P.O.L., Paris, 1988.
La galure sur l’oeil,
un rien de tango dans la démarche,
sans se presser, le regard en coin,
la dernier voyou atteindra le faubourg.
In entrera par la petite ruelle
et, en passant devant le vieux portail,
il sifflera pour qu’elle descende,
la gosse de son coeur.
Le réverbère perdu,
la ruelle sans issue
et le taudis fleuri
sortiront de l’oubli,
de nouveau á la vie.
La buvette des ivrognes,
la lune sur un poignard.
Une caresse et un baiser
feront resurgir
le vieux faubourg.
Avec le pur soupir du soufflet
et deux violons qui poussent á côté,
un autre fois, pour le vieux bal,
le dernier voyou sera l’envie.
Il jouera sa vie avec mépris
pour le reflet d’une percale fleurie
et s’en ira sans avoir été blessé,
le dernier voyou du vieux faubourg.