(La petite fanfare)
Traducido por Henry Deluy, en la publicación «Tango: une anthologie».
Ed. P.O.L., Paris, 1988.
Si tu savais
que dans mon âme
règne encore cet amour
que j’ai eu pour toi.
Qui sait, si tu savais
que je ne t’ai jamais oubliée,
tu reviendrais sur ton passé,
tu te souviendrais de moi.
Les amis ne viennent plus,
pas même pour me consoler
de mon chagrin;
depuis de ton départ
j’ai la douleur dans ma poitrine;
qu’est-ce que as fait, petite,
de mon pauvre coeur.
Dans la chambre abandonnée
le soleil de matin
ne se penche plus á la fenêtre
comme quand tu étais lá,
et le petit chien, mon compagnon,
qui ne mangeait plus depuis ton départ,
de me voir seul, l’autre jour,
il m’a laissé, lui aussi.