Letra de Enrique Cadícamo
Música de E. Pereyra
Modificada de la traducción de Henry Deluy, en la publicación «Tango:
une anthologie». Ed.P.O.L., Paris, 1988.
«Mademoiselle» Yvonne était une petite
dans l’accueillant quartier du vieux Montmartre;
avec son allure voyante de joyeuse grisette,
elle égayait les fêtes des Quatre Arts.
C’était la reine du Quartier Latin
qui á les artistes elle sut inspirer,
mais un jour débarqua un argentin,
qu’á le petite française il fit soupirer
«Madame Yvonne»
La Croix du Sud fut comme un signe.
«Madame» Yvonne
Le signe de ton destin.
Grise alouette,
ta douleur ma bouleverse
ton chagrin est de neige,
«Madame» Yvonne
Dix ans sont passés depuis qu’elle a lâché la France,
«Mademoiselle» Yvonne n’est plus aujourd’hui que «Madame».
Et celle de qui tout s’éloigne,
les yeux tristes, boit son champagne.
Elle n’est plus la reine du Quartier Latin,
elle n’est plus la petite fleur de lys
Il ne lui reste plus rien
même pas son argentin,
qui entre tango et mate, l’arraché de Paris.